Pour que le système fonctionne et que la grainothèque ne reste pas désespérément vide, on demande à ceux qui prennent des graines d'en rapporter. Soit les mêmes après les avoir reproduites, soit d'autres variétés de légumes, fruits ou fleurs. La seule obligation, c'est de ne proposer que des graines biologiques. Il suffirait qu'une personne sur cent vienne reposer des graines pour assurer la pérennité de la grainothèque.
Derrière ce troc en apparence assez simple, se cache ainsi une forte ambition : celle de préserver au maximum la biodiversité. Et il y a urgence : selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture), en un millénaire, les trois quarts des espèces de plantes auraient disparu. La faute selon l'organisation au phénomène de standardisation des graines, qui sont génétiquement modifiées pour rentrer dans les cases du marché.
Si des actions en justice se multiplient, c'est parce que les grandes entreprises de vente de graines pourraient y perdre gros. En France, la grainothèque en ligne Graines de Troc comptabilise 600 échanges de semences par mois, pour un total de 4500 adeptes. Parmi eux, il n'y a pas que des jardiniers du dimanche, mais aussi toute une flopée d'agriculteurs, venus chercher gratuitement des produits qu'ils payaient auparavant au prix fort...
Graines de vie, c'est le mouvement citoyen pour la sauvegarde des variétés potagères et fruitières (75% des espèces comestibles ont disparu en
moins d’un siècle).
Graines de vie lance ce mouvement citoyen pour la sauvegarde des variétés potagères et fruitières menacées de disparition
et la réappropriation des bases de notre souveraineté alimentaire pour une nourriture saine et responsable.
Le projet « grainothèque » a germé en France, il éclot maintenant à Malmedy ainsi qu’à Waimes. Rendez-vous dès à présent dans votre bibliothèque pour découvrir cet espace.
À l'occasion de la grainothèque qui s'installe dans les murs de la bibliothèque de Beaufays, nous avons réalisé un petit dossier expliquant notre démarche et reprenant la liste des ouvrages empruntables sur le sujet.
La première à la bibliothèque et la seconde au Service Environnement de l’Administration Communale de Marchin
C'est une plate-forme en ligne où chacun peut proposer et échanger ses graines, en constituant tous ensemble une collection commune.
Avec
ces gestes simples, vous défendez ce que nos ancêtres nous ont transmis. Nous soutenons les collectifs qui se mobilisent pour défendre la
biodiversité cultivée, contre ceux qui confisquent le vivant et l'uniformisent à outrance.
Dur, en ces temps de crise, de boucler les fins de mois. Les fauchés à partir du 15 optent pour l’économie de la débrouille : hard-discounters, magasins de fripes, déstockages, brocantes, sites de deuxième main… Autant de lieux, physiques et virtuels, arpentés également par d’autres gens, pas forcément dans la dèche, mais opposants à la consommation à gogo et accros à la lutte contre le gaspillage.
Dans cette mouvance, une première donnerie a vu le jour, le 19 septembre 2006, à Louvain-la-Neuve. En moins de 10 ans, le concept a largement essaimé : d’Andenne à Rixensart, d’Estaimpuis à Grâce-Hollogne, d’Etterbeek à Verviers, plus de 40 donneries fonctionnent aujourd’hui en Belgique francophone.
Le principe est simple : ne jetons plus, donnons; achetons (beaucoup) moins, demandons… Comment ? Il suffit de s’inscrire à la donnerie de son coin : il s’agit d’une liste de diffusion via laquelle les membres peuvent, par courriel, proposer ou demander des objets à d’autres membres. Le robot informatique distribue le message. Les intéressés répondent… La liste de la donnerie est hébergée par Agora, un service indépendant prioritairement destiné au monde associatif et culturel en Belgique francophone.
Les dons se font sans aucune contrepartie : il n’est pas question d’argent, ni d’échange ou de troc. C’est aussi une initiative locale, réservée aux personnes habitant la localité ou ses proches environs, ou qui s’y rendent régulièrement (parce qu’ils y travaillent, etc.). Autrement dit : à une distance qu’on peut raisonnablement parcourir à pied ou à vélo. L’idée est de ne pas faire 50 kilomètres en voiture pour récupérer un sèche-cheveux ou une chaise de bureau.
Fondée en 1987, l’asbl Socrates a développé une palette de projets et d’initiativesprojets et d’initiatives, dans lesquels tout est mis en oeuvre pour remettre des personnes fragilisées debout. Les projets mis en place sont divers :
En 2007, le « Resto Solidaire » voit le jour. En 2008, germe un projet de création d’un « jardin bio solidaire »jardin bio solidaire.
En 2010, Socrates a un nouveau projet, celui de créer,un « Jardin Partagé »Jardin Partagé.
Avec les légumes récoltés dans les « Jardins Solidaires et Partagés », sera mis sur pied un bar à soupe et à salades accessibles à toutes les bourses.
Un potager pour tous qui réunit animations scolaires, rencontres intergénérationnelles, ateliers techniques et projets locaux. Des formules adaptées au rythme de vie de chacun : parcelles intergénérationnelles, collectives ou individuelles.
Le jardin est géré par les bénéficiaires du SIS (Service d’Insertion Sociale), La teignouse et d’autres personnes du quartier y participent. Il y a des parcelles familiales et communautaires. Il y a un intervenant 2 fois par semaines (mer et jeudi) pendant la saison. Le jardin reste accessible pour les personnes impliquées (pour l’arrosage notamment). Très beau résultat en quantité et qualité produite.
Ecotopia, asbl citoyenne née en 2007, longe, à 7 km de Liège, le halage de l'Ourthe et le ravel. Cette ancienne pépinière de 5ha, louée et
restaurée par l'asbl, a été reconvertie en lieu de culture (de l'esprit et de la terre) et s'insère dans la Ceinture Alimentaire Liégeoise
(catl.be).
La philosophie des occupants... simplicité volontaire, usage raisonné des énergies, respect de soi, des autres et de la nature, promotion des
arts, de l'artisanat, de la permaculture.
La sensibilisation à la nature par l'organisation de stages pour enfants, d'échanges de savoirs, d'ateliers pour adultes, et plein d'autres
idées y foisonnent.
Le projet est porté par la régie de quartier. Elle souhaite montrer aux personnes du quartier qu’il est possible de cultiver une grande partie des légumes qu’ils consomment sans pour autant devoir investir au départ.
Un potager communautaire en campagne? He oui… et, ça marche!
10 parcelles en 2010, 19 en 2011, 28 en 2012 et 2013…
Pour 35 euros par an (ateliers compris), chaque papoteur dispose d’un terrain de 25m², d’outils variés, d’eau de pluie, … De plus, des ateliers sont organisés toutes les 4 à 6 semaines pour apprendre les bonnes techniques, échanger les idées et les graines, se retrouver…
Près de deux hectares sur la commune de Manhay et les paysages de la Haute Ardenne pour sensibiliser à l'environnement, au partage de savoirs et de savoir-faire, et à la protection de nos milieux naturels.
A partir de la culture de légumes au jardin et du travail dans les cuisines : sensibilisation du public à une alimentation saine. Création d’un espace de rencontre (intergénérationnel et interculturel) qui implique aussi un public fragilisé (primo arrivants) et les gens du quartier.
Depuis le mois de mars 2014 le Plan de Cohésion sociale de la Ville de Spa (P.C.S.) en collaboration avec le C.P.A.S., la Bibliothèque Communale et le Service des Plantations entre autres, a mis en place un potager collectif et intergénérationnel pour lequel les mots d’ordre sont « partage et convivialité ».
L'Association "Le Jardin Aux P'tits Oignons" a pour but, sur la base d’un fonctionnement participatif, de gérer et animer un jardin partagé pour favoriser les rencontres, échanges et activités intergénérationnelles autour du jardinage.
Jardin champêtre dessiné en petites parcelles potagères traversées par des sentiers. Herbes aromatiques et fleurs comestibles entourent les plantations de légumes.
Tout le jardin est étudié pour le rendre agréable et didactique.
Tous les légumes sont cultivés sans engrais chimique, ni pesticide.
Service de prévention de la Ville de Huy
Potager famillial et parcelles communautaires. Méthode des potagers en carrés. 8 familles et 10 enfants de l'école des devoirs du quartier.
Un second potager collectif dans un autre quartier a démarré en été 2012, et un potager de 8 carrés a été installé dans le Vieux Huy.
Nous avons tous des savoirs ou talents à partager avec les autres
Nous possédons chacun des connaissances ou des talents. Coudre un bouton, parler espagnol, tapisser, jouer de la guitare… Dans les RES vous partagez vos savoirs. Et vous profitez aussi de ceux des autres !
Le RES s’ouvre à tous : jeunes et moins jeunes, retraités, personnes actives ou chômeurs. Il ne faut pas nécessairement avoir fait des études. Aucun diplôme n’est requis. Et si les échanges sont inter-culturels ou inter-générationnels, l’expérience sera d’autant plus enrichissante ! Les RES présentent indubitablement des atouts extraordinaires. On peut les envisager comme une forme d’enseignement avec la solidarité et la créativité comme philosophie.
Tous les membres adhèrent à une charte, formulent au moins une offre et une demande de savoirs. Ensuite, il existe plusieurs façons de mettre en relation ces offres et demandes propres à chaque RES. Une partie des RES fonctionnent avec un animateur/coordinateur et avec un espace d’échange et d’animation.
Au-delà de l’échange de bien ou de service, l’échange de savoir offre une réelle valeur ajoutée, quelque chose d’insaisissable, d’impalpable et pourtant si souvent indispensable: le savoir-faire de chacun d’entre nous.
La Maison Citoyenne est …
Un lieu de rencontres et d’activités, ouvert à tous, pour favoriser les relations entre les citoyens, partager ses expériences et développer ses
savoir-faire.
C'est aussi un endroit de partage et d'échange de savoirs entre citoyens. Pour ce faire la Maison Citoyenne a mis en place des ateliers dans
des domaines très variés : atelier Art floral, atelier créatif, culinaire, couture, dessin, Bonsaï,... et des activités sportives : la marche,
la gym, la natation et le stretching.
Pour que chacun y trouve chaussure à son pied...
La Maison Citoyenne rejoint la philosophie du RES
Covoit’Stop a démarré en septembre 2011 à Sprimont. Aujourd’hui, Covoit’Stop est présent dans 16 communes : Anthisnes, Aywaille, Chaudfontaine, Clavier, Comblain-au-Pont, Esneux, Ferrières, Hamoir, Ouffet, Marchin, Modave, Nandrin, Sprimont, Stoumont, Tinlot et Trooz. La commune de Neupré prévoit également de débuter le projet à l’automne puis encore beaucoup d’autres communes devraient suivre…
Covoit’Stop c’est :
Produire de l’énergie par le biais d’une coopérative locale, c’est possible. Pour cela, la Fédération wallonne des associations locales et coopératives d’énergie renouvelable est incontournable.
Les monnaies citoyennes sont locales et complémentaires à l’euro. Elles stimulent une économie locale et durable, réinstaurent de la solidarité dans les échanges et peuvent contrer les effets néfastes de la spéculation financière. Ces initiatives se regroupent au sein du Réseau Financité, plus d’infos sur;
Sur ce site, les tontines sont également référencées : elles permettent d’épargner ensemble.
L'Epi Lorrain est une monnaie complémentaire et locale en Lorraine Belge et sa périphérie.
La Payote est un groupe d'épargne solidaire et d'entraide (Liège et Namur).
Le Valeureux est un Euro liégeois apparu dans les porte monnaie de la Cité Ardente en 2014 afin de mieux nourrir l'économie réelle, locale et éthique et de stimuler la circulation de la richesse créée par les Liégeois dans leur région.
Le groupe monnaie de Rochefort et Ciney en transition est un projet de monnaie locale (Le Volti) en Condroz-Famenne
Il existe peut-être un compost près de chez accessible à tous. Du compost individuel au vermicompost en passant par le compost collectif dans votre quartier.
Pour diminuer le nombre de voitures, parfois la meilleur solution est le partage. Prêter sa voiture ou trouver un propriétaire qui prête la sienne devient simple avec le soutien et les outils de:
Il existe autant de façons "d’habiter ensemble" que d’habitats groupés. Si vous souhaitez lancer un habitat groupé ou si vous souhaitez avoir plus d’information sur le sujet :
Acheter ensemble permet d’obtenir des réductions tout en tenant en compte les impacts environnementaux. Wikipower le propose pour l’électricité, les pellets, les LED, le mazout, le bois et les audits énergétiques. Le classement de greenpeace est pris en compte pour choisir le meilleur fournisseur d’énergie verte.
Les initiatives de transition :
Les circuits courts en tout genre se trouvent sur :
La plateforme OUI Share Belgique liste une série d’alternatives à la consommation classique :